Notre amendement vise à supprimer l'article 1er A, dont les fondements nous semblent revêtir un caractère xénophobe. La figure de l'étranger y est en effet présentée comme celle de l'autre, se confondant avec celle du délinquant, voire du terroriste. Cela n'a aucun sens. La réalité des chiffres n'est pas celle d'une arrivée importante de personnes étrangères sur le sol français.
Comme nous l'avons indiqué depuis le mois d'août, il n'est, par principe, pas acceptable de stigmatiser ces personnes pour des raisons politiciennes. Selon nous, le texte devrait aborder les deux points suivants : la coopération à l'échelle européenne et la création de conditions d'accueil dignes. Par ailleurs, il serait également pertinent d'analyser les raisons pour lesquelles ces migrations existent, car elles ne vont pas s'éteindre.