Chacun sait que les députés, loi de finances après loi de finances, ont des marronniers. Pour moi, ce sont plutôt des châtaigniers. Chaque année, je défends des amendements visant à renforcer le soutien à la châtaigneraie française. Cette filière est particulièrement importante en Ardèche.
Monsieur le rapporteur, il ne s'agit pas tout à fait d'un raisonnement espèce par espèce. La châtaigneraie traditionnelle constitue un écosystème global et permet d'aménager des zones de pente entre 300 et 800 mètres d'altitude ;elle est complémentaire au pastoralisme.
Aujourd'hui, malheureusement, la France est largement importatrice de châtaignes turques et chinoises. Il nous semble donc important de conforter notre potentiel de production dans ce produit de terroir, très contemporain, qui permet notamment de produire de la farine sans gluten.
Nous proposons donc d'affecter des moyens supplémentaires à un plan global sur de la recherche : maladie de l'encre, développement de porte-greffes résistants, adaptation au changement climatique, etc. L'objectif est également de renforcer le travail avec les partenaires scientifiques tels que l'INRAE et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL).