Nous passions notre temps à répondre régulièrement à des questionnaires. On trouvait toujours les justifications nécessaires. Néanmoins, il est vrai que cela faisait partie des questions récurrentes qui nous étaient adressées par le commissaire aux transports. Pour autant, pour en avoir discuté avec eux, j'avais l'impression que c'était la situation de beaucoup de mes collègues au niveau européen. La France n'était pas une exception.
En plus, le commissaire européen aux transports étant alors originaire d'un pays balte dont la superficie ne se prête pas à un tel développement, c'était pour lui une obsession alors que nous essayions en permanence de freiner les choses avec mes collègues italien, allemand et espagnol en lui expliquant que la transition ne pouvait pas se faire en jouant purement et simplement les règles du libéralisme.