Je suis plutôt favorable au maintien de cet article, même si l'amendement de notre collègue a le mérite d'appeler notre attention sur les amalgames qui pourraient être faits. Pour ma part, je pense qu'il importe de définir très précisément ce qu'est un passeur. Une personne qui, à l'époque de la jungle de Calais, a acheté un canoë ou un zodiac dans un magasin de sport et a embarqué ses copains n'était pas un passeur mais un migrant généreux. Il faut préciser cet article pour que ceux qui seront chargés de l'appliquer – les forces de police, la justice, etc. – fassent bien la différence entre un passeur et une personne solidaire – et c'est valable aussi pour les ONG.