Le droit d'asile français est devenu une filière d'immigration parallèle et se trouvera davantage fragilisé par le rétablissement de l'article 4 prévoyant la délivrance d'un titre de séjour « travail dans des métiers en tension » dès le dépôt de la demande d'asile en France. Je rappelle que près de la moitié des demandes d'asile sont déboutées. Le risque est donc évident : un étranger souhaitant venir en France n'aura qu'à déposer une demande d'asile pour obtenir le droit de rester sur notre territoire grâce à ce titre de séjour, quand bien même sa situation ne serait pas celle d'un réfugié.
Le groupe Renaissance affirme vouloir, par cet amendement, rétablir l'équilibre de ce projet de loi, alors que 65 % des Français ne veulent pas accueillir d'immigrés supplémentaires. Le Rassemblement national s'oppose fermement à l'instauration d'une nouvelle filière d'immigration massive.
Plutôt que de faciliter l'arrivée d'étrangers et d'écraser les secteurs en tension, comme le bâtiment ou la restauration, sous les taxes et les contraintes réglementaires, nous préférons revaloriser ces métiers.