Notre amendement prévoit que le rapport du Gouvernement fournit une évaluation de la situation des réfugiés climatiques et, plus globalement, des répercussions du réchauffement climatique sur les migrations. Ce rapport doit en effet servir à autre chose qu'à une forme de chasse aux migrants.
Vous ne mentionnez jamais la question des réfugiés climatiques. Or, en 2022, leur nombre a atteint 33 millions, soit 40 % de plus que l'année précédente. Ce sont des chiffres frappants. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime qu'il y aura un milliard de réfugiés climatiques dans les trente prochaines années.
Le changement climatique est une réalité qui s'impose à nous. C'est la raison pour laquelle nous demandons que cette question soit abordée plus directement dans le rapport.