L'immigration en France n'est pas un phénomène neutre. Au contraire, elle influence très concrètement les finances de l'État et le quotidien des Français.
Ces derniers ont le droit de savoir quel est le nombre de mineurs non accompagnés pris en charge par l'aide sociale à l'enfance (ASE) et quelles sont les conditions de cette prise en charge – dont le coût est assumé par les Français –, mais aussi quel est le nombre d'étrangers ayant effectivement été éloignés par rapport aux décisions prononcées, ou encore le nombre de procédures mises en œuvre pour lutter contre l'entrée et le séjour irrégulier des étrangers, ainsi que leur coût.
Au Rassemblement national, nous sommes opposés à l'instauration de quotas, notamment dans le domaine migratoire, et nous sommes donc favorables à la suppression de l'alinéa 28 de cet article. Mais il est inutile de supprimer l'ensemble de l'article car il comprend des dispositions qui permettront d'avoir une meilleure information sur l'état de la politique migratoire.