Comme je l'ai dit en commission, je ne suis pas du tout opposée au numérique, qui facilite la vie des Français et contribue à diminuer les déplacements, ce qui est bénéfique pour l'empreinte carbone de notre planète – un argument auquel vous devriez être très sensibles. Mais j'ai pu constater qu'il compliquait parfois l'accès aux services publics, notamment pour les personnes âgées. Dans un souci d'efficacité, mon amendement prévoit que les maisons France Services peuvent avoir recours à des jeunes en service civique pour assurer l'accueil physique des usagers.
En commission, on m'avait rétorqué que ce n'était pas possible : je ne vois pas très bien pourquoi les volontaires en service civique, qui sont autorisés à travailler en préfecture, ne seraient pas autorisés à le faire dans les maisons France Services. Et de fait, en allant vérifier, je suis tombée sur cette définition : « Le service civique est un engagement volontaire pour assurer des missions d'intérêt général répondant aux besoins de la population et des territoires. Les employeurs dans la fonction publique vont s'appuyer sur des volontaires en service civique pour tester des actions socialement innovantes. » Ces volontaires peuvent travailler dans dix domaines différents, dont celui de la solidarité ou encore celui de la citoyenneté. Leur confier l'accueil physique dans nos centres de services publics me semble donc une mission parfaitement adaptée et de nature à améliorer l'accueil des usagers. J'espère donc que, contrairement à ce que vous avez fait en commission, vous voterez cette fois en faveur de mon amendement.