L'interdiction proposée dans la proposition de loi ne répond pas aux enjeux de la gestion de l'eau et ne constitue pas une solution scientifique et réaliste susceptible d'encourager l'évolution de nos pratiques collectives. Ensuite, son application juridique semble incertaine en pratique. Enfin, la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale a lancé cet été une mission d'information, dont je suis co-rapporteur, sur l'adaptation des politiques publiques de l'eau face au changement climatique. Il convient d'attendre de connaître ses propositions, qui viseront notamment à répondre à cet enjeu et à appliquer l'ambitieux plan Eau présenté par le Président de la République.