La définition n'existe donc pas.
Vous dites que les meilleures réserves, ce sont les nappes phréatiques. Vous avez entièrement raison, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pomper dans ces nappes que si elles atteignent un certain niveau déterminé par les autorités scientifiques.
Vous affirmez que l'irrigation ne concerne que 7 % des agriculteurs en France. Certes, mais certains territoires, exposés à une pluviométrie limitée, en ont plus besoin que d'autres : sans irrigation, il n'y a plus d'agriculture possible.
Vous soutenez que 20 % de l'eau s'évapore, alors que toutes les études montrent que la proportion est de 4 % ou 5 % au maximum. Cessez de jouer sur les peurs et d'avancer des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité !
Concernant la souveraineté alimentaire, oui, nous exportons mais il existe avec des pays situés au sud de la Méditerranée une forme de solidarité, parce qu'ils ont des difficultés à produire leur propre alimentation. Les enjeux liés aux migrations seront d'autant plus prégnants si l'agriculture française n'aide pas ces pays.
Enfin, vous assurez que l'on manque de données scientifiques, mais dans le sud de la Vendée, voilà plus de dix ans qu'il y a des bassines et toutes les études observent une restauration du niveau des nappes phréatiques dans le secteur.