Si la commission d'enquête est créée, elle doit pouvoir formuler des propositions, parmi lesquelles la création de nouveaux dispositifs ou la fusion de certains d'entre eux, l'élargissement des compétences des organismes existants ou encore l'élaboration de plans de prévention. Elle ne doit rien s'interdire pour se donner les moyens intellectuels et politiques de préparer la suite. C'est ce que nous souhaitons tous : une grande loi, si le besoin s'en fait sentir – je ne cherche pas à faire du normatif à tout prix. Ce serait non seulement un signal envoyé à nos compatriotes, mais surtout la démonstration que gouverner, c'est prévoir. Le changement climatique est là et, qu'on le veuille ou non, il nous affectera tous. Je ne dis pas que les territoires ultramarins peuvent servir de laboratoire – l'expression laisse à penser qu'ils essuieraient les plâtres –, mais nous devrons tirer les enseignements de ce qui se fera là-bas pour l'appliquer, si nécessaire, en France continentale.