Le constat est clair. Nos territoires transocéaniques sont exposés aux conséquences du changement climatique global. Aujourd'hui, des dispositifs existent. Nous ne disons pas que rien n'est fait. J'entends Mme la présidente du comité national du trait de côte et je suis particulièrement sensible à ses propos. Durant huit ans, j'ai été maire de la commune de Sainte-Anne, en Guadeloupe, et j'ai vécu quotidiennement les effets de l'érosion côtière. Cette commission d'enquête permettra de mettre en lumière d'autres difficultés et d'y répondre collectivement.
J'ai interpellé le Président de la République lors du déjeuner du 20 octobre 2023 faisant suite au Ciom du mois de juillet, afin qu'un véritable effort budgétaire soit consenti sur la transition et la planification écologiques. Voilà ce qui est nécessaire. Oui, nous faisons des constats, mais il est désormais nécessaire de passer à une autre dimension, car nous aurons des réfugiés climatiques – nous sommes déjà confrontés à ce phénomène. Sur le trait de côte, à Petit-Bourg ou à Capesterre-Belle-Eau, des populations sont déjà déplacées, à une vitesse bien plus importante que nous ne l'imaginons.
En supplément de l'existant, il faudra donc ajouter d'autres dispositifs.