Nos territoires ultramarins ne peuvent plus être les oubliés de notre politique de gestion des risques naturels. Trop souvent, nos concitoyens d'outre-mer subissent les foudres dévastatrices de la nature sans que l'État lui apporte une réponse adaptée. Certes, nous pouvons nous féliciter que la plénière de lancement de la territorialisation sur la planification écologique ait eu lieu dans un territoire ultramarin, en l'occurrence la Guadeloupe.
Ceci faisait suite à mes deux interventions, la première le 2 octobre, lors d'une séance de travail au ministère de l'intérieur et des outre-mer relatif au budget 2024, la seconde au palais de l'Élysée le 20 octobre, à l'occasion d'un déjeuner de suivi du Ciom (comité interministériel des outre-mer), au cours duquel j'insistais sur la nécessité de prévoir un budget spécifique pour la planification écologique.
Aujourd'hui encore, je me tiens devant vous afin de soutenir sans équivoque la création de cette commission d'enquête sur la gestion, ou plutôt le manque de gestion, des risques naturels majeurs dans nos territoires dits d'outre-mer.