Nos territoires ultramarins sont fragiles, pour trois raisons au moins : ils sont éloignés de l'Hexagone, leur population est très concentrée sur les littoraux et, à l'exception de la Guyane, ils sont insulaires – il semble que tout le monde ne le sache pas.
Les risques naturels auxquels ils sont soumis sont nombreux. Très souvent, ils se cumulent : séismes, éruptions volcaniques, cyclones, inondations, submersions marines, feux de forêt, recul du trait de côte, invasion d'algues sargasses, etc. – je ne ferai pas un inventaire à la Prévert mais la liste est longue, vous le savez. Nos concitoyens ultramarins sont mis à rude épreuve, mais les forces de sécurité civile le sont aussi : je leur rends hommage en déplorant que leurs services soient souvent sous-dimensionnés.