Quand la France a abandonné son droit de veto sur certaines parties des accords de libre-échange, elle a très facilement été mise en minorité dans le contexte de l'élargissement. Le début du détricotage de nos services publics et de nos politiques agricole, industrielle et énergétique correspond à l'abandon du droit de veto. Par le jeu des majorités, la France a été contrainte de céder et n'a pas pu défendre ses intérêts.
Vous agitez un mythe : c'est facile. En réalité, la Hongrie, tout comme la France, a le droit de défendre l'intérêt de son peuple. Sinon, nous ne sommes plus une démocratie, et il ne sert plus à rien de voter aux élections législatives ou présidentielles.
Enfin, chère collègue, affirmer, comme vous venez de le faire, qu'une participation de 50 000 citoyens, c'est la démocratie, voilà qui est tellement risible et grotesque quand vous n'osez pas consulter le peuple français depuis 2005. Avouez que c'est un peu cocasse !