moi, je veux la faire renaître. Vous voulez la reléguer au rang de simple région ; moi, je veux lui redonner son indépendance, la maîtrise de ses frontières, de son budget, de ses lois, de sa politique étrangère.
Cela n'interdirait en rien, cher collègue Molac, la coopération autour de beaux projets. Le grand paradoxe de votre Union européenne, c'est que tous ses grands projets ont échoué : elle n'a pas su développer les capacités technologiques de l'Europe, pas plus qu'elle n'a abouti dans la lutte contre la pauvreté en Afrique. Seuls les projets intergouvernementaux ont porté leurs fruits.
L'histoire nous a prouvé à maintes reprises que les consciences finissent heureusement toujours par s'éveiller et que les constructions antidémocratiques finissent toujours par s'effondrer. C'est pourquoi nous devons nous opposer de toutes nos forces à ce texte et, surtout, réclamer un référendum ! Oserez-vous soumettre au référendum une réforme à laquelle vous savez que les peuples sont profondément hostiles ?