car il n'y a pas de peuple européen, ni de langue européenne ; il n'y a pas de démocratie européenne. Un tel projet signerait la fin de nos souverainetés nationales et donc de nos démocraties, complètement vidées de leur substance.
Il y a toujours eu deux façons de construire l'Europe : la fuite en avant supranationale, qui aboutit à l'échec d'aujourd'hui, à la révolte des peuples, à leur colère, d'une part, et, d'autre part, la coopération intergouvernementale, privilégiée par le général de Gaulle, au sein d'une Europe à la carte, autour de projets concrets, respectant la souveraineté des nations.