Ces orientations ne sont pas seulement imposées par une poignée de commissaires européens malveillants – là n'est pas la question. Elles sont le produit des règles, écrites noir sur blanc, qui régissent le fonctionnement de l'Union européenne. Prenons l'exemple du Semestre européen, ce mécanisme de surveillance et de sanctions qui impose la fermeture de services publics dans les États dont le déficit public excède 3 % du PIB. Pourquoi avoir retenu ce seuil de 3 % ?