Fusionner la gestion des frontières et l'assistance aux personnes en détresse nous semble totalement contradictoire. À l'inverse de ce que vous proposez et compte tenu du drame qui s'y déroule, la Méditerranée devrait plutôt être considérée comme un espace humanitaire – espace au cœur duquel une flotte européenne devrait être chargée de sauver les personnes en détresse. Je rappelle que, depuis la fin de l'opération Mare Nostrum, le 31 octobre 2014, aucune action n'a été menée par les États dans le domaine de la recherche et du sauvetage en Méditerranée centrale.