Nous refusons de nous associer à un texte qui a la prétention de s'affranchir du droit international. Il n'est pas de notre ressort de tordre le cou au droit de la mer et de renverser encore un peu plus la hiérarchie des normes.
Vous tentez de faire diversion en proposant des dispositions coups de poing mais sans substance. Votre texte est le résultat d'une confusion totale des priorités qui doivent être les nôtres en Méditerranée.
Depuis 2014, 22 435 personnes y ont péri ; depuis 2016, 39 000 personnes y ont été sauvées par les ONG. En soutenant ce texte, qui a pour principale ambition de bâillonner ces dernières, nous savons de quel côté vous vous trouvez et de quel côté nous voulons être.