Si la commission d'enquête voit ensuite le jour, elle sera composée à la proportionnelle des groupes de l'Assemblée nationale. Il faudra en choisir les présidents, les rapporteurs et peut-être les corapporteurs. Sa constitution fera également l'objet d'un vote.
Prenons garde aux arguments qui pourraient sembler de mauvaise foi aux observateurs extérieurs qui sont nombreux à nous écouter. Personne ne peut contester qu'il existe dans les crèches privées lucratives, mais aussi publiques ou associatives, des dysfonctionnements qui entraînent des maltraitances dont les enfants sont victimes. Ces maltraitances sont inacceptables, ne trouvons pas de prétexte – c'est ainsi que je perçois certains arguments – pour ne pas agir.