Monsieur le garde des sceaux, ministre de la justice, la barbarie se déchaîne dans notre pays et la liste des victimes s'allonge. De l'utilisation d'armes de guerre à celle de couteaux de cuisine, cet ensauvagement n'épargne plus aucun endroit. Chez soi, à l'école, au supermarché, à la campagne ou à la ville : partout s'installe une terreur quotidienne. Mais vous restez plus prompt à dénoncer la légitime indignation de l'opposition qu'à condamner les auteurs de ces violences. Nos vies sont donc plus que jamais en sursis, comme en témoignent les assassinats de Thomas, Lola et Enzo, la mort tragique de Sokayna, Fayed, d'un homme de 55 ans victime des trafics de drogue, ou encore l'agression de deux retraités, il y a deux jours, à Amboise.
L'autorité légitime de l'État ne fait plus peur .