Les règlements de compte sont parfois la conséquence extrêmement malheureuse du travail de la justice et de la police. Les moyens très importants accordés à l'agglomération dijonnaise, que le préfet a rappelés et que vous avez pu constater, témoignent de notre action et des coups très durs que nous portons aux réseaux de trafiquants. Lorsque ces coups atteignent leur cible, une bataille de territoires s'ensuit et nous devons la condamner. J'ai donc décidé d'octroyer encore davantage de moyens à Dijon pour l'aider à mener ce combat, comme nous le faisons à Villeurbanne, à Vaux-en-Velin et à Nîmes. Il y a trois mois, un drame similaire s'est produit. Trente personnes ont été interpellées à Nîmes deux mois plus tard, quinze à Villeurbanne, une vingtaine à Vaux-en-Velin, sans parler des démantèlements complets de trafics, de la disparition de certains points de deal et de la présentation des trafiquants devant les services du garde des sceaux qui les condamneront, je l'espère comme vous, à des peines exemplaires.
Pour lutter contre la drogue, il faut des moyens : nous en avons. Il faut une volonté : nous l'avons. Mais il faut aussi que les consommateurs arrêtent de consommer ! Sans consommateur, il n'y aurait pas de dealer.