Comme je l'ai fait au Sénat la semaine dernière, je veux à mon tour adresser mes condoléances et dire ma peine aux parents, aux proches et à tous les habitants de Crépol, après la mort de Thomas.
Thomas avait 16 ans. Il incarnait des valeurs de générosité et de courage si propres à son sport, le rugby, et avait devant lui une vie remplie d'espoir et de promesses. J'ai également une pensée pour les personnes blessées, dont certaines grièvement. Je remercie enfin la maire de Crépol, Mme Martine Lagut, dont l'engagement est remarquable. Hier, le porte-parole du Gouvernement, Olivier Véran, s'est rendu sur place afin d'échanger avec la famille, les habitants et les élus.
La mort de Thomas est un drame qui a touché et ému la France ; elle est la démonstration d'une violence extrêmement choquante. Toute la lumière devra être faite. Neuf personnes ont déjà été interpellées et mises en examen. J'ai toute confiance dans les enquêteurs et les magistrats : c'est grâce à eux – et à eux seuls – que la justice sera rendue.
Certains individus violents rendent impossible le quotidien de nos quartiers, de nos villes et de nos villages. C'est inacceptable ! Je veux le dire aux parents de Thomas et à tous les Français : avec mon gouvernement, nous serons intraitables. J'ai annoncé récemment un projet de loi sur la justice des mineurs pour davantage responsabiliser les parents et mieux sanctionner les jeunes. Face à la désinhibition de la violence chez certains, il nous faut de nouvelles réponses. J'ai ainsi demandé aux ministres Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti de me faire des propositions pour lutter efficacement contre ces bandes et les empêcher de nuire. Nous devons tout faire pour qu'un tel drame ne se reproduise pas.
Mesdames et messieurs les députés, dans un tel moment, nous avons un devoir d'unité et de dignité,…