Je m'exprime au nom du groupe LFI – NUPES, mais aussi au nom de la Martinique tout entière. Le scandale du chlordécone est souvent qualifié – à raison – de scandale d'État. Le non-lieu inique et cynique rendu dans cette affaire, et qui aggrave encore la culpabilité de l'État, dont la négligence a été reconnue, ne pourrait-il pas être lui-même considéré comme un deuxième scandale ? Comment le vivez-vous ?
Par ailleurs, en tant que victimes du chlordécone, êtes-vous solidaires des gros producteurs, dont l'activité a participé à aggraver ce crime contre les populations de Martinique et de Guadeloupe ?