Ma question se situe dans la continuité de celle posée par M. Nadeau, pour demander un peu plus de précisions après les réponses que nous venons d'obtenir.
Au sujet des bananes qui, après récolte, seraient lavées avec de l'eau puisée dans des rivières et des ravines chargées d'un cocktail composé de chlordécone et de pesticides en tous genres, auxquels s'ajoutent des traces de matière fécale : pour l'essentiel, les réponses – notamment celle de M. Serenus – ont porté sur les conséquences de ce type de manipulations pour les ouvriers agricoles. Quelle est la qualité de la banane à la suite de ces lavages ? Dans leurs rapports, conférences et prises de parole sur ce sujet, tous les experts nous vendent en effet une banane propre, ce fruit poussant en hauteur ne pouvant pas être en contact avec le chlordécone. Je rebondis donc sur ce qu'a dit notamment M. Pierre-Charles : qu'en est-il vraiment de cette agriculture nourricière sans chlordécone ? Peut-on dire aujourd'hui que la banane consommée est dépourvue de chlordécone ?