…mais aussi dans les infrastructures, si nous voulons pouvoir faire face à l'avenir.
Je crois, madame la Première ministre, que la vision de la situation actuelle est encore trop parcellisée et que cela fragilise les perspectives. L'idée d'une opération d'intérêt national sans établissement public est sur la table ; il faut l'étudier, comme celle d'un contrat de projet partenarial d'aménagement. Pour ma part, je soumets au débat un plan d'investissement territorial exceptionnel, adapté aux mutations à caractère stratégique et national auxquelles notre territoire est confronté.
Nous ne voulons pas subir les transformations qui doivent permettre à notre pays de mieux relever les défis contemporains, et encore moins en être victimes ; nous voulons en être actrices et acteurs, les décider, les accompagner. Nous voulons qu'elles nous permettent de vivre mieux, de vivre bien.
De tout cela, je n'aurais jamais pu parler lors de la séquence budgétaire – ces enjeux dépassent, du reste, largement le cadre du budget. La situation illustre le besoin d'action publique. C'est pourquoi je vous tends la main, madame la Première ministre, s'il est possible d'avancer. Mais il n'y a pas d'ambiguïté : de l'autre main, je voterai, quoi qu'il en soit, la censure.
Si vous me le permettez, madame la présidente, je déclare la séance du comité interministériel levée.