Les caissières resteront quant à elles au SMIC et continueront d'avoir le dos brisé pendant deux années supplémentaires avant la retraite.
Que dire du reste ? Que dire des béances de ce projet de loi de financement de la sécurité sociale alors que les hôpitaux craquent et que la pénurie de médicaments guette ? Vous vous murez dans le silence s'agissant de la santé mentale, de la santé au travail, de la santé des femmes – cette grande cause ne sera finalement que de la « poudre de perlimpinpin », pour reprendre une expression qu'affectionne notre président.
Demain, lundi, nous débuterons en commission l'examen d'un texte d'une violence inouïe, relatif à l'immigration, qui parachève cette démonstration. Les pires horreurs, telle la suppression de l'aide médicale de l'État (AME), ont été adoptées au Sénat avec un complaisant avis de sagessse du Gouvernement.