La mission Enseignement scolaire connaît une augmentation de ses crédits avec une hausse de 5,38 %, soit 3,9 milliards d'euros, ce qui en fait toujours le premier budget de l'État. Toutefois, la hausse budgétaire, consacrée notamment à la revalorisation salariale des professeurs à hauteur de 1,3 milliard, ne permettra pas de remettre l'école à flot.
Par ailleurs, ce projet de budget traduit votre non-compréhension globale du problème des AESH. L'augmentation que vous avez prévue sera insuffisante pour résoudre les difficultés majeures de recrutement dans nos territoires.
Enfin, le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal semble être sorti de la léthargie de ses prédécesseurs dans la lutte contre l'islamisation. Les récents événements nous montrent que la sécurité dans les écoles est un sujet central. Nous regrettons qu'il n'y ait pas, dès l'année prochaine, un plan massif de sécurisation des établissements, comme nous l'avons fait pour nos lycées en Auvergne-Rhône-Alpes.