Je souscris à ce qui vient d'être dit. Vous nous demandez si le fonctionnement de nos instituts, construits par filière, ne nous conduit pas finalement à défendre chacun notre territoire. Mais tous les agriculteurs savent qu'une succession culturale est indispensable : il n'y a donc pas de risque de pression. En tant qu'agriculteur, j'ai besoin que chaque institut m'apporte son expertise sur mes cultures, mais aussi sur les débouchés, sur l'aval, mais pas qu'on vienne dans ma cour de ferme me dire ce que je dois faire chez moi. L'indépendance est fondamentale.
De nombreux travaux sont réalisés en commun par plusieurs instituts : certains problèmes sont spécifiques à certaines cultures, mais beaucoup sont communs aux grandes cultures. Il n'y a pas de guerre de tranchée.