Le Parlement a voté cette mesure de séparation ; qu'il l'évalue dans le cadre de ses prérogatives de contrôle me semble tout à fait souhaitable. Je faisais partie de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron et nous pensions de bonne foi que la séparation était une bonne solution. Qui pouvait d'ailleurs assurer que l'outil des CEPP était bien supérieur à celui de la séparation entre la vente et le conseil ? Sur le papier, la séparation semble très pertinente. Il est de bonne politique d'évaluer une telle mesure, sans attendre dix ans pour le faire. Nous avons, par exemple, remis l'ouvrage de la loi Egalim très rapidement sur le métier après en avoir évalué certaines dispositions. Il faut accepter de pouvoir se tromper et avoir le courage de corriger les mauvaises décisions. Sur la question de la séparation de la vente et du conseil par rapport aux CEPP, je ne dispose d'aucun élément permettant de trancher et de connaître avec assurance la meilleure option.