Il faudrait demander au ministère les chiffres exacts, dont je ne dispose pas.
Quant au déploiement des solutions sur le terrain, j'ai été beaucoup marqué, à mon arrivée au ministère, par la présentation par l'Inrae de sa stratégie de travail et de son plan de charge : j'ai dit à leurs dirigeants que nous allions fonctionner différemment et que c'était au ministère de fixer à l'Institut ses priorités. Cela m'a toujours surpris de constater que les agriculteurs ne parlaient pas beaucoup des instituts de recherche, notamment de l'Inrae, sur le terrain. Cela montre que l'accompagnement transversal du déploiement des solutions alternatives est insuffisant. J'aime profondément l'Inrae, mais il faut améliorer la complémentarité entre ses travaux et les besoins exprimés par les agriculteurs sur le terrain.