J'aimerais d'abord répondre au président. La Snanc est encore en cours d'élaboration et toutes les instances dans lesquelles des parlementaires siègent ont été consultées : je pense notamment au Conseil national de l'alimentation. Quant à la planification écologique du système de santé, elle se fait en interministériel et est ouverte à toutes les associations et fédérations hospitalières.
J'en viens, monsieur le rapporteur, à votre question sur l'information des citoyens. Vous avez justement rappelé que l'alimentation relève d'abord du ministère de l'agriculture, à travers la DGAL. Pour notre part, nous prêtons une grande attention aux effets de l'alimentation sur la santé, dans le cadre de la Snanc et du programme national nutrition santé. Ce travail se fait en interministériel. Nous avons parfois des échanges un peu difficiles avec le ministère de l'agriculture et de l'alimentation, mais nous sommes parvenus à un accord sur la question importante du nutri-score par exemple. Nous sommes attentifs à un rapport bénéfice-risque global. L'impact de l'alimentation sur la santé ne se limite en effet pas à la question des produits phytosanitaires : l'obésité par exemple est un autre enjeu de santé publique majeur.