Signe de la volonté du ministère de la santé, mais aussi de l'engagement de la Première ministre, le secrétariat général de la planification écologique lui aussi promeut ce travail interministériel. La santé y est partie prenante : la planification écologique du système de santé est en effet un enjeu fondamental, puisque ce secteur est responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre.
Vous évoquez la confiance. Dans mon propos liminaire, j'ai quant à moi parlé de pragmatisme et de transparence, dont je suis convaincue que la confiance dépend également.
Je le répète, les agences que vous avez citées sont indépendantes. Elles nous font part de leurs préconisations, puis nous prenons les décisions, avec le directeur général de la santé (DGS), toujours donc à la lumière d'une expertise scientifique. L'évaluation du rapport bénéfice-risque est toujours fondamentale. De ce point de vue, il peut être difficile d'expliquer que de l'eau est potable même si elle contient certains produits. En l'occurrence, la Vmax est décisive. Nous devons faire preuve de transparence et de pédagogie. La confiance de nos concitoyens en dépend. Ils sont très demandeurs d'explications.