La crise sanitaire est aussi passée par là, provoquant une prise de conscience générale et l'émergence du concept One Health – une seule santé. Le fait que la santé environnementale soit devenue un enjeu majeur de santé publique peut être vu comme l'un des retours d'expérience de la crise du covid-19. Elle était déjà prise en compte auparavant, mais ce n'était pas aussi clairement affiché ; le concept One Health est désormais inscrit dans ma feuille de route et il guide mon action.
J'en viens à PestiRiv, dont les résultats sont attendus en 2025. Ce n'est pas parce que nous en parlons beaucoup qu'il n'y avait eu aucune autre étude auparavant. Je peux vous en citer trois : Géocap-Agri, destinée à évaluer le risque d'apparition de cancers pédiatriques en fonction de la proximité avec certaines familles de cultures, et dont les premiers résultats ont été publiés en octobre dernier ; Esteban, lancée par Santé publique France, qui va se prolonger avec l'étude Albane ; et l'expertise collective de l'Inserm Pesticides et santé - Nouvelles données (2021). Toutes ces études complémentaires ont été lancées très en amont de PestiRiv.