Tout d'abord, j'ai bien compris, et c'est pour cela que j'ai remercié le président, que l'état d'esprit de cette commission d'enquête était de comprendre la complexité du sujet et non d'accuser.
Le ministère de la santé a été le grand absent, dites-vous. Dorénavant, pour la première fois au ministère de la santé, les enjeux en matière de santé environnementale sont clairement mis au nombre des attributions d'un ministre. Ils figurent dans ma feuille de route et c'est la raison de ma présence ici, à la demande du ministre de la santé et de la prévention. C'est pourquoi, puisque la santé environnementale est un sujet interministériel, mon ministère est systématiquement présent à toutes les réunions qui ont lieu dans ce domaine, avec le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire ou le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Lorsqu'il est question de l'air ou des zones à faibles émissions par exemple, je suis toujours présente, avec le ministre délégué chargé des transports. La volonté est là de considérer la santé comme un enjeu primordial dans ces questions.
Serons-nous attentifs au rapport issu de votre commission d'enquête ? Oui, évidemment, et c'est celle qui était députée il y a encore quelques mois qui vous le dit. Nous serons toujours très attentifs aux travaux parlementaires par respect du fonctionnement démocratique, et nous le serons en particulier à votre travail important en raison de l'intérêt qu'il représente. La stratégie Écophyto avance, mais nous regarderons avec attention la conclusion de vos travaux.