Le nouveau parlementaire que je suis n'a pas de honte à dire qu'il ne sait pas répondre à la question posée sur les produits masquants. Je considère néanmoins que la difficulté que vous soulevez est inhérente à la façon dont nous concevons le commerce alimentaire international : la marche continue vers l'abaissement des barrières douanières et techniques au commerce des produits alimentaires facilite le contournement de la législation européenne. C'est la raison pour laquelle je reste réticent aux accords de libre-échange, mais favorable aux accords de gré à gré. L'Europe doit accompagner les filières dans la contractualisation directe avec des partenaires internationaux qui sont en mesure de rendre des comptes sur leurs pratiques agricoles, d'élevage, de production végétale et de transformation des produits.
La principale clause miroir serait peut-être celle qui consisterait à changer notre approche du commerce international, pour aller vers des échanges de gré à gré maîtrisés, avec des cahiers des charges et des engagements réciproques en matière de contrôle et de transparence.