L'hypothèse d'une trêve humanitaire mobilise de nombreux acteurs internationaux, dont les États-Unis et la France. Aujourd'hui, du point de vue d'Israël, un cessez-le-feu serait interprété comme la victoire du Hamas. Dès lors, il est difficile de l'espérer car il signifierait que le Hamas garderait le contrôle de la bande de Gaza et pourrait négocier la libération des otages, consacrant ainsi une victoire stratégique du Hamas aux dépens d'Israël. Je pense qu'Israël n'acceptera jamais cette solution, ce qui n'empêche pas de travailler sur une trêve humanitaire ou des corridors humanitaires car il est de notre devoir de porter secours à une population prise au piège, à la fois par le Hamas et par l'intervention israélienne.