Mme Colonna s'est rendue sur place à plusieurs reprises, tout comme le président de la République ; ainsi, le déplacement du ministre des armées ne me semble pas inutile.
Par ailleurs, l'absence d'élections depuis 2006 n'est pas liée à Jérusalem-Est mais plutôt à la victoire du Hamas lors des élections de 2006, tant en Cisjordanie que dans la bande de Gaza. À l'époque, avant même que je contacte Paris, l'État israélien m'avait appelé et se réjouissait de la déclaration de Jacques Chirac, qui avait dit que la France ne parlerait pas au Hamas, sauf si celui-ci reconnaissait Israël ainsi que les accords d'Oslo et renonçait à la violence. Cette position correspondait à fermer le ban. Je choquerai peut-être certains d'entre vous mais je ne suis pas sûr que, en 2006, nous n'ayons pas eu intérêt à parler au Hamas. Cependant, il est impossible de répondre à cette question.