La gravité des évènements en cours en Israël et dans les territoires palestiniens nous pousse à multiplier les auditions, nous permettant ainsi de percevoir de près le glissement de la parole présidentielle vers cette demande salutaire de cessez-le-feu. Bien que la voix de la France soit nécessaire, elle risque malheureusement d'être insuffisante pour espérer un apaisement à court terme. À votre avis, l'attaque du 7 octobre renforcera-t-elle l'approche excluante du premier ministre Netanyahou, ou bien ce coup de tonnerre incitera-t-il au contraire les Israéliens à reconsidérer plus sérieusement la piste des deux États comme perspective d'une coexistence pacifique, même lointaine, avec un nouveau gouvernement ?