J'ai souvent observé, lors de mes déplacements dans cette région, que la haine entretenue en Cisjordanie semblait plus marquée qu'à Gaza, où le problème semblait davantage lié à la misère et à la désorganisation.
Vous avez utilisé le terme « apathie », que je trouve assez juste, pour décrire une partie de l'opinion israélienne. Vous avez également évoqué le statu quo, bien que je pense qu'il s'agissait d'un statu quo de grignotage. Je ne suis donc pas sûr que le terme soit tout à fait approprié dans ce contexte.
Je résidais dans cette région entre 2010 et 2015, période où l'on a évoqué un printemps arabe palestinien qui semblait un peu passer sous les radars. A-t-il réellement existé ? Des forces ont-elles émergé et qu'en est-il resté ?
Enfin, comment l'eau est-elle gérée en Cisjordanie aujourd'hui ?