Le troisième sommet de la Communauté politique européenne a été marqué par l'actualité tragique en Arménie et par l'absence remarquée des présidents Aliev et Erdogan. À l'issue de cette réunion, le président de la République s'est prononcé en défaveur de sanctions gazières à l'encontre de l'Azerbaïdjan, les estimant inutiles.
Pourquoi la France et l'Union européenne n'ont-elles pas souhaité appliquer à l'Azerbaïdjan les sanctions qu'elles ont appliquées à la Russie lors du déclenchement de la guerre en Ukraine ? Celles-ci ont pourtant été unanimement adoptées, au prix d'une explosion des coûts de l'énergie et d'un affaiblissement considérable des économies européennes au profit de celles de la Chine et des États-Unis.