Boycottée par Bakou, la réunion de la Communauté politique européenne n'a malheureusement pas permis de résoudre la situation dramatique dans laquelle se trouvent les Arméniens du Haut-Karabagh, victimes de l'agression azerbaïdjanaise.
L'Arménie est une grande démocratie et un pays frère. Nous avons le devoir de la soutenir, d'autant que ce conflit révèle un enjeu géopolitique plus global : le combat des démocraties face aux régimes autoritaires, qu'illustre la complicité de Moscou lors des opérations militaires menées par l'Azerbaïdjan contre l'Arménie.
Notre pays a agi depuis le 19 septembre, notamment en annonçant la livraison de matériel militaire à l'Arménie, mais nous devons faire plus encore. C'est la raison pour laquelle la France a demandé au chef de la diplomatie européenne d'inclure l'Arménie dans le champ de la Facilité européenne pour la paix et de renforcer les effectifs de la mission d'observation européenne. Pouvez-vous nous en dire davantage sur la mise en œuvre de ces annonces ?