Le président Emmanuel Macron a effectué, les 17 et 18 octobre, une visite historique en Albanie, à laquelle vous et moi avons participé, madame la secrétaire d'État. C'est la première visite d'un président de la République française dans ce pays depuis son indépendance, en 1912, et nous avons pu constater qu'une solide relation d'amitié et des coopérations économiques et culturelles unissaient nos deux pays. Le président de la République a eu des mots forts, parlant d'une réunification européenne pour évoquer l'adhésion de l'Albanie et des autres pays des Balkans occidentaux à l'Union européenne.
C'est parce que je m'intéresse beaucoup à ce pays et que je crois à son destin européen que je m'étonne qu'il soit à la fois une terre d'émigration et d'immigration. En effet, si de nombreux Albanais quittent leur pays, celui-ci a dans le même temps accueilli cinq cent mille Kosovars ayant fui la guerre avec la Serbie, ainsi que de nombreux réfugiés iraniens et afghans. De même, en vertu d'un accord signé le 6 novembre, il se prépare à accueillir des migrants sauvés en Méditerranée par la marine italienne. Que pensez-vous de cet accord ?