Le sommet de la CPE s'est tenu avant les attaques du Hamas en Israël. Depuis cette date, le monde a les yeux rivés sur le Proche-Orient. Alors que la guerre continue en Ukraine, la situation politique aux États-Unis rend possible un désengagement partiel des Américains aux côtés de ce pays, voire un scénario similaire à celui de leur retrait d'Afghanistan. Du côté européen, force est de constater qu'il n'existe pas de stratégie consolidée pour gérer ce conflit. Sans les États-Unis, l'Europe aurait du mal, aujourd'hui, à soutenir l'Ukraine efficacement.
Dans ces conditions, quelles mesures concrètes la Communauté politique européenne a-t-elle envisagées pour renforcer et mieux coordonner son soutien à l'Ukraine, pour être prête en cas de désengagement américain ?
Pour ce qui est des migrations, plusieurs pays membres de la CPE qui ne font pas partie de l'Union européenne, dans les Balkans, sont situés sur des routes migratoires. Avez-vous évoqué avec ces États des modalités de coopération qui leur permettraient de freiner l'arrivée massive de migrants ?