Je le dis peut-être de manière présomptueuse mais, au nom de l'ensemble des parlementaires, qui ont voté le 13 avril dernier cet amendement – il s'avère que c'était le mien, mais des amendements identiques provenaient de tous les bancs – demandant une loi de programmation pour le grand âge avant le 1er septembre 2023, je vous remercie.
En répondant à cette demande, vous établissez une continuité entre cette proposition de loi et la loi de programmation annoncée. Ce n'est pas qu'une disposition symbolique, puisque vous avez précisé, madame la ministre, que ce texte qui prendra d'abord la forme d'un projet de loi – d'ordinaire conçu, dans cette satanée V
Ce résultat, lors du lancement de l'examen du texte en avril, n'était pas acquis. Je veux donc mettre à votre crédit les avancées qui ont pu être obtenues.
La forme est là, nous allons à présent la faire vivre sur le fond ; c'est le sens du travail de coproduction législative auquel vous nous invitez. Sans esquiver les débats de fond, il permettra de répondre à l'attente des personnes âgées, des professionnels et des familles qui les accompagnent.