Nous pouvons en effet nous féliciter de ce qu'un grand groupe prévoie d'investir 2 milliards afin de développer la production en France de médicaments contre le diabète ; il n'en est pas moins vrai que dans un autre département appartenant à la même région, une entreprise contribuant à la fabrication des vaccins Moderna va fermer, entraînant la suppression de 200 emplois. En outre, ce groupe étant étranger, il y a là une question de souveraineté ; nous ne vaincrons pas les pénuries par un simple saupoudrage de subventions et d'aides. Sanofi a dernièrement entrepris de coter en bourse la production du Doliprane, sur laquelle la France risque donc de perdre la main : je regrette d'ailleurs que le Gouvernement n'ait pas réagi à cette initiative néfaste.