Nous vivons une crise de la démographie médicale. Ce problème est connu de longue date et pourtant le Gouvernement n'a supprimé que tardivement le numerus clausus, sans pour autant permettre d'accueillir plus d'étudiants à l'université et sans démocratiser les études de santé. Malgré la proposition de loi Valletoux, aucune mesure forte n'a été prise pour mieux répartir les médecins sur le territoire. C'est la Macronie, main dans la main avec le groupe RN, qui a refusé l'amendement transpartisan visant à réguler l'installation des médecins.