L'amendement n° 1 vise à modifier l'article unique de la proposition de loi afin de prolonger indéfiniment l'utilisation des titres-restaurant pour l'achat de produits alimentaires non directement consommables. En effet, empêcher les consommateurs de les utiliser à cette fin n'aura pour effet que de les orienter vers la malbouffe. Selon l'assurance maladie, en 2020, le surpoids concernait 47 % des Français adultes, 17 % d'entre eux étant même obèses.
Cette situation génère un coût non négligeable pour l'État lorsque ce dernier doit prendre en charge les traitements des pathologies directement liées à l'obésité, telles que l'hypertension, les maladies du foie et les maladies rénales chroniques. Avec la généralisation du télétravail, de nombreux Français préparent eux-mêmes leurs repas méridiens à partir de produits non directement consommables, ce qui représente un gain de pouvoir d'achat non négligeable.
L'amendement n° 2 est un amendement de repli, qui propose de prolonger le dispositif pour cinq ans.