On ne peut pas dire n'importe quoi. Retournons à la réalité.
Cela a été dit : la question du calendrier est essentielle. Vous aviez d'ailleurs, monsieur Peu, proposé de décaler la date d'ouverture à la concurrence, en conservant donc cette logique ; vous aviez présenté cette mesure comme un compromis, ce dont je vous remercie, et nous en avions longuement discuté en commission parce que je pensais qu'il s'agissait d'une logique bénéfique. Ce qui vous est proposé aujourd'hui est un report de deux ans. Ne pas voter ce texte reviendrait à ne pas offrir de protection supplémentaire aux salariés et à refuser d'adapter le calendrier. Ceux qui affirment vouloir protéger les salariés, les agents du service public, concrètement, les priveraient de garanties supplémentaires. Voilà la réalité !